Découvrez tout l’art des artisans de Madagascar…
Artisanat de Madagascar
Des marchés du Coum ou d’Andravoahangy à Antananarivo, aux producteurs de la région de la capitale, nous vous présentons dans cette rubrique quelques techniques des artisans malgaches.
On ne se lasse pas d’admirer les magnifiques paysages malgaches. C’est en les arpentant qu’on peut en ressentir toute l’essence.
La vie sur l’île est un véritable tumulte de couleurs, de parfums et de bruits.
En rencontrant les artisans directement chez eux, nous pouvons à chaque passage voir leurs techniques, leur savoir-faire : du producteur de sisal au fabricant de panier en passant par le vendeur sur les marchés, du travailleur de pierres polies au vendeur de pierres naturelles, du sculpteur de corne au sculpteur sur bois…
Tout l’art de ces hommes et femmes ne peut que nous épater !
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The craft of Madagascar
From the Coum or the Andravoahangy markets in Antananarivo, to the producers of the capital region, this section introduces a few techniques of the Madagascar artisans.
The landscapes of Madagascar are always a pleasure for the eye. Only by walking through them can one feel their full essence.
Life on the island is a real clash of colours, smells and noises.
Because we meet the artisans directly at their homes, we can observe their techniques and their crafts every time we come. From the sisal producer to the basket maker, from the market stall-owner to the polished stones worker, the natural stone retailer, the horn sculptor, the wood sculptor… the art of these men and women can only amaze us !
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L’art de la vannerie
La flore de Madagascar, riche et luxuriante, a permis aux habitants de l’île de développer un véritable art de la vannerie.
La vannerie a très longtemps été l’apanage des femmes. La technique était d’abord réservée aux objets purement utilitaires comme les nattes, vans à riz, sacs, paniers, nasses et chapeaux. Elle s’est ensuite développée au profit d’objets plus décoratifs comme les rideaux, les cadres, les sets de table ou objets en raphia.
Toutes les plantes fibreuses ont été utilisées à cet effet, joncs, bambous, roseaux, ainsi que les palmes, les feuilles et l’écorce de certains arbres. Dans la région d’Antananarivo, où nous allons chercher nos produits, les principales fibres utilisées sont le sisal et le raphia.
Leur travail se déroule toujours de la même façon. La plante est coupée, séchée au soleil, assouplie et éventuellement cuite sous la cendre. Elle est ensuite découpée en très fines lanières à l’aide d’un petit couteau, dans le sens de la hauteur. Une fois préparée, le tissage minutieux s’effectue.
Le sisal
Cette fibre est extraite des feuilles d’une plante appelée l’Agave sisalana, originaire du Mexique, très abondante sur l’île. Elle est cultivée pour sa résistance au tressage.
Le raphia
Le raphia, quant à lui, est issu des feuilles immenses d’un palmier appelé le Raphia farinifera, originaire de Madagascar. Il sert à tisser notamment la rabane, cette étoffe souple servant à la confection des sacs, paniers, rideaux.
La multiplicité des techniques de vannerie
Les techniques de tressage des fibres sont si variées qu’on ne pourra les nommer toutes. Elles donnent souvent leurs noms aux objets. Nous vous proposons dans nos entrepôts des objets en aravola, pinj, moramanga, rariboka.
Nos produits
Vous souhaitez voir les produits de vannerie que nous avons en stock :
- paniers
- sacs
- sacs et paniers enfants
- chapeaux et capelines
- certains objets de décoration
Galerie photo
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The art of basket-making
The rich and luxuriant flora of Madagascar allowed the islanders to develop a true art of basket-making.
Basket-making was for a long time a woman’s craft. The technique was first of all used for purely utilitarian objects such as mats, rice baskets, bags, baskets, keep-nets, and hats. It then developed towards more decorative objects such as curtains, frames, place-mats or raffia objects.
Many fibrous plants were used for weaving : rush, bamboo, reed, as well as the palms, leaves, and bark of some trees. In the Antananarivo region, where we get our products from, the fibres that are most used are sisal and raffia.
The work always unfolds in the same way. The plant is cut, sun-dried, softened and sometimes cooked in ash. It is then cut with a small knife into very fine straps, lengthwise. Once the preparations are done, the meticulous weaving can start.
Sisal
This fibre comes from the leaves of a plant called Agave sisalana, originally from Mexico, and very abundant on the island. It is cultivated for its great resistance to weaving.
Raffia
As for raffia, it originates from the huge leaves of a palm tree named Raphia farinifera, and is native to Madagascar. It is mostly used for weaving raffia matting, this supple fabric that is used for making bags, baskets, and curtains.
The multiple techniques of basket-making
Fibre-weaving techniques are so varied that we will not be able to name them all. They often give their names to the objects. In our warehouse we offer objects made in aravola, pinj, moramanga, and rariboka.
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Le savoir-faire du smock et de la broderie
Importés par les missionnaires anglais au 19e siècle sur l’île, la broderie et le smock sont devenus de véritables savoir-faire malgaches, grâce à la minutie des brodeuses et couturières de l’île.
Les smocks sont des broderies sur fronces. La technique semble facile dite ainsi et pourtant, il faut du temps, de la minutie et de la patience pour tout d’abord froncer le tissu, puis le broder. La splendeur du « brodé main » reste inégalée. La broderie pare aussi bien les vêtements de soie que les tissus d’ameublement.
Historiquement, le smock est une technique qui nous vient du Royaume Uni. Il se caractérise par des plis serrés sur le devant (et parfois dans le dos) et des broderies.
La première étape consiste à passer les fils de fronce parallèlement les uns aux autres ; puis, les points doivent être alignée verticalement. Une fois cette étape terminée, c’est-à-dire le smock, les brodeuses laissent parler leur créativité. Les talentueuses brodeuses malgaches sont réputées pour leur minutie et leur dextérité.
La troisième étape consiste en la coupe de la robe. Ici, on prépare plusieurs robes d’été en modèle chasuble.
Aujourd’hui, les robes des petites filles se parent de smocks tout en finesse, agrémentées de broderies de couleur.
La dernière étape consiste au montage de la robe, c’est-à-dire assembler le modèle.
C’est ainsi que le travail du smock brodé main est devenu un savoir-faire incontournable de l’île, contribuant ainsi à l’activité économique du pays.
Nos produits
Vous souhaitez voir nos produits en smock et broderie que nous avons en stock :
All the colours of Madagascar
When walking through the markets of the capital, the diversity of colours immediately strikes the eyes. Gold yellow, vivid orange, ruby red, fuchsia, azure blue, emerald or anise green, all sit next to the natural tints of raffia and sisal.
Amongst the stalls, one can find pigment sellers. Everyone can go and stock up from them. These sellers carefully drop a few grams of the precious powder into a paper bag.
We find these colours in all artisanal objects. They mix together into colours that might seem surprising, following the inspiration of the basket-makers ! Therefore, you won’t be able to find two identical baskets, bags, or hats. Each item is unique.
These colours are also found in the paintings used for all the objects made from cans.
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Toutes les couleurs de Madagascar
En flânant dans les marchés de la capitale, la diversité des couleurs saute aussitôt à l’œil. Jaune or, orange vif, rouge rubis, fuchsia, bleu azur, vert émeraude ou anis côtoient les teintes naturelles du raphia et du sisal.
Au détour d’un étal, on peut trouver des vendeurs de pigments. Chacun peut se servir chez eux. Ces marchands déposent, dans un emballage de papier, quelques grammes de la précieuse poudre.
On retrouve ces couleurs dans tous les objets artisanaux. Elles s’associent dans des couleurs qui peuvent parfois surprendre, au gré des inspirations des vanniers ! Vous ne pourrez donc pas trouver deux paniers, deux sacs ou deux chapeaux identiques. Chaque exemplaire est unique.
Ces couleurs se retrouvent également dans les peintures utilisées pour tous les objets en canette.
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La créativité de Madagascar !
Cette île aux milles contrastes reste profondément ancrée à ses coutumes tout en suivant résolument les tendances mondiales. Elle offre ainsi un artisanat malgache à la fois moderne et traditionnel.
S’inspirent de l’environnement
Madagascar possède une faune et une flore endémique permettant à l’artisanat local une touche d’originalité inimitable reflétant la richesse culturelle de l’île !
Des couleurs nuancées et insolites, des matières et matériaux innombrables, garantissent des produits uniques.
Mélange des matières et des genres
Le savoir-faire des artisans malgaches s’exprime d’autant plus que nos sources d’inspiration sont variées :
- lignes des grands créateurs de modes internationaux ;
- événements mondiaux (comme les Jeux Olympiques de Londres en 2012 qui ont vu les accessoires de toutes sortes se parer du drapeau du Royaume-Uni) ;
- couleurs et motifs « à la mode ».
Ils transcrivent avec le plus grand soin les lignes que nous leurs demandons, associant avec goût couleurs et motifs.
Un usage pour tout
Que ce soit des canettes de soda ou de la tôle, ce principe de « rien ne se perd, tout se transforme » est reflété partout sur l’île.
Raphia, paille, cocotier ou encore jonc et palme abondent et servent autant pour refaire la toiture d’une maison que pour réaliser cabas, chapeaux, paniers et sacs aux teintes multicolores et aux motifs surprenants !
Nous nous inspirons de tout cet environnement pour imaginer et commander aux artisans malgaches des modèles de paniers, sacs, chapeaux et robes originaux et uniques !
Vous souhaitez découvrir notre gamme de produits variés et créatifs de l’artisanat de Madagascar, découvrez nos produits.
Les objets de récupération
Il est tout un art… celui de pouvoir transformer une simple canette de soda ou une boîte de conserve en un véhicule aux formes très réalistes et aux couleurs ô combien bigarrées !
Les artisans qui fabriquent ces objets s’inspirent directement dans leur histoire : mythiques 2CV, 4L ou DS, motos, avions, camions de pompier, vélos, taxis-brousse.
Il est possible d’en trouver de toutes les tailles, de la minivoiture porte-clés à la grosse voiture imposante.
Ils peuvent, à partir d’une simple photo, reproduire dans les moindres détails une voiture qu’ils ne connaissent pas, jusque dans les phares et les poignées des portières.
C’est un travail de précision véritablement incroyable.
Nos produits
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Recovered Objects
It is a real art form to be able to transform a simple soda or tin can into a vehicle with very realistic shapes and hugely vibrant colours.
The artisans who make these objects get their inspiration directly from their personal history : mythical 2CV, 4L or DS, motor bikes, planes, firemen trucks, bicycles, bush taxis…
You can find them in all sizes, from the mini-car/keyholder to the imposing big car. They can, from a simple photograph, reproduce in their finest details cars they don’t know, even the lights and the door handles.
It is phenomenal precision work.
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La lapidairerie
Dans cette île à la richesse géologique si importante, la « lapidairerie » est un savoir-faire ancestral, transmis de génération en génération.
Madagascar est très riche en pierres précieuses et semi-précieuses. Du travail des pierres pour fabriquer outils et armes, celui-ci a évolué vers la fabrication de pierres d’ornements (bijoux) et de sculptures.
Il y a deux techniques pour les tailler :
- Le cabochon : c’est une pierre qui, une fois taillée, est arrondie ou bombée à son sommet. Cette technique met le mieux en valeur les couleurs et les impressions des pierres opaques comme le jaspe, l’amazonite ou le septariat ;
- La facette : les pierres taillées en facettes ont une série de surfaces planes et polies. Cette technique permet de réfléchir incroyablement la lumière et de donner ainsi de l’éclat et de la brillance aux pierres transparentes ou translucides comme le quartz, le rubis, le saphir, l’émeraude ou l’agate.
Nos pierres
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Stone Carving
On this island where geology is so varied, “stone carving” is an ancient craft, transmitted from generation to generation.
Madagascar is very rich in precious and semi-precious stones. The stones were originally carved to make tools and weapons. The craft then evolved towards producing ornamental stones (jewels) and sculptures.
There are two techniques for carving :
- Cabochon : it is a stone which, once carved, is rounded at the top. This technique is best for bringing out colours and impressions of opaque stones such as jasper, amazonite or septarian ;
- Facetting : stones carved in facets have a series of flat and polished surfaces. This technique allows to reflect the light in an incredible way and thus gives the shine and shimmering quality to transparent or translucent stones such as quartz, ruby, sapphire, emerald or agate.
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Le travail du bois
Par sa richesse en essences de bois, Madagascar permet aux artisans de produire des objets de marqueterie ou des sculptures d’une grande qualité.
Bois de rose, palissandre, ébène… toutes ces essences permettent la création de véritables tableaux d’une rigoureuse précision.
Le travail des couvercles de boîtes à bijoux est très impressionnant.
Travaillant à la scie à chevalet, les artisans fabriquent également boîtes à bijoux, tables, éléments décoratifs, etc.
Les artisans malgaches ont également développé de manière remarquable le travail des bois bruts : meubles, objets de décoration, véhicules en bois…
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Working with wood and horn
Madagascar is rich in wood essences, which allows artisans to produce marquetry objects or high quality sculptures. Horn is worked upon for the making of various objects.
Working with wood
Rosewood, ebony… all these essences allow for the creation of real works of art of rigorous precision.
The making of lids for jewel boxes is very impressive.
Working with a table saw, the artisans also make jewel boxes, tables, decorative objects, etc
Malagasy artisans also developed a remarkable way of working with rough wood, creating furniture, decorative objects, wooden vehicles, etc
Horn
Zebu horn is worked upon and sculpted to make jewel, cutlery, and cups. These objects can then be tinted and given different colours, especially rings.
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Le travail de la corne de zébu
Objet de rituel et symbole royal de puissance et de prospérité, la corne de zébu sert à produire une multitude d’objets : bijoux, peignes, talismans et pendentifs, couteaux, couverts et coupelles ne sont que quelques exemples de son utilité !
Le zébu est l’emblème de Madagascar, plus que le lémurien aux yeux du peuple malgache. Il offre aux habitants de l’île une grande diversité d’usages.
« Rien ne se perd, tout se transforme. »
La viande de zébu est traditionnellement consommée dans divers plats typiquement malgaches :
- ragoût de zébu au gingembre,
- romazava, cette sorte de pot au feu de zébu, accompagné de brèdes,
- ou tout simplement accompagné de riz.
Sa corne, elle, est à la base d’un artisanat ancestral de renommée mondiale florissante ! Rappelant la texture de l’ivoire, elle permet la fabrication :
- d’objets du quotidiens comme des couteaux, couverts, coupelles, cuillères à riz…
- de parures féminines de toutes sortes : peignes, colliers, bagues, talismans, pendentifs, bracelets.
Un travail ancestral
Matière noble blanche, brune ou noire, la corne est artisanalement travaillée par des cornetiers, selon des techniques ancestrales.
Que ce soit, pour la création d’un objet à utilité quotidienne ou ponctuelle, la procédure de travail de la corne passe par différentes étapes afin d’arriver à un produit manufacturé.
La première étape consiste à enlever le cornillon (os intérieur) en plaçant celle-ci sur une source de chaleur. On nettoie ensuite la corne à l’aide d’eau bouillante avant de la faire sécher. La corne est maintenant prête à être découpée :
- la partie supérieure, pleine, est utilisée pour la création des bagues principalement,
- la partie inférieure, creuse, sera quant à elle utilisée comme couvert à salade, bracelet, colliers ou pendentifs.
La seconde étape va plonger la corne dans un liquide bouillant afin de la ramollir, ce qui va permettre de pouvoir l’aplanir.
Vient ensuite l’étape qui consiste à chauffer la corne pour lui donner la forme désirée avant la dernière phase, le polissage avec de la cendre de bois, qui lui fera prendre toute sa brillance et sa noblesse caractérisée.
Une ultime étape de teinte de l’objet peut également être effectuée par pigmentation, afin de diversifier les couleurs proposées en plus du panache naturel et unique que propose chaque corne de zébu.
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